Journal d’un genou

Une petite pose perso dans cet univers professionnel ?

1993. À l’âge de 10 ans ont m’a détectée un osteaosarcome, une tumeur du genou situé dans le bas du fémur…

Je vous passe les détails des chimios, pertes de cheveux, effet secondaire et diverses examens ou opérations… Le 13 octobre c’est parti pour 6h d’opérations où l’on enlève la tumeur et un bout d’os pour poser une prothèse intégrale.

La suite : des mois de rééducation que je ne saurai compter !

La vie passe je marche, je crapahute même facilement dans les coteaux Varois, la Corse, la Haute Savoir où même l’Albaicin… Les bilans sont bons, la prothèse est belle comme une jeune fille alors passé 20 on espace les contrôles.

La vie parisienne provoque des changements, le métro, etc, … et la marche se dégrade, les douleurs augmentent, la boiterie aussi. EN 2018 je tombe plusieurs fois sur mon genou et là : fracture et déplacement de la rotule. Pas d’opération possible car le risque infectieux est trop important.

Aujourd’hui, 6 ans plus tard, je fête mes 40 ans et j’ai rendez-vous avec mon orthopédiste à Nantes car les douleurs ont augmentées, que j’ai de grosses difficultés à marcher et que la béquille devient obligatoire. Et la le couperet tombe : la prothèse est descellée, le fémur et le tibia sont fortement abimé et surtout le tibia ne tient plus qu’à un file avant de céder. L’opération est imminente.

J’ai demandé l’avis à un second orthopédiste et le bilan est le même : opération urgente et ultra lourde, pas moins de 6h. Et que faire ? 2 propositions : une nouvelle prothèse mais l’os est très abimé donc risquée ; ou une amputation qui limiterait les douleurs et permettrait peut-être de reprendre une marche normale. Mais entre la peste et le choléra, on choisi comment ?

Évidemment ce message n’est pas destiné à avoir votre avis médical mais plutôt à connaitre vos sensations d’entrepreneur freelance ?

Vous ou un proche avez déjà eu à gérer un arrêt de longue durée (car évidemment je ne sais pas combien je serai en arrêt et en rééducation) ? Comment trouvez un équilibre entre travail et rééducation ? Et la douleur dans tout ça ?

Encore une chance je suis bien entourée. Mes parents, mes vieilles amies, les récentes dont mon groupe d’entrepreneuses… et poussée par ce besoin d’écrire et de partager mon expérience, à venir et passée, alors j’ai fait ce que je fais le mieux : créer un compte instagram @journaldungenou où je parle santé, lecture, anecdotes drôles et incroyables et j’envisage même de sortir de ma zone de confort en créant un podcast pour partager des témoignages de patients.

Merci de votre écoute et bonne journée !

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